Observer la voûte céleste dans un télescope est une expérience fascinante. Pour petits et grands (astronomes débutants ou confirmés), observer le ciel nocturne, les constellations, ou les galaxies reste une expérience inoubliable. Dès les premières observations, il est facile de découvrir les anneaux de Saturne, les bandes de Jupiter ou la profondeur de la Voie Lactée.
Pour parler un peu de technique, il s'agit d'un appareillage optique dans lequel la lumière est focalisée sur un foyer par un système catadioptrique composé de miroirs (réflexion) mais aussi de dioptres (lentilles en verre) dans le cas des lunettes astronomiques (principe de réfraction)... C'est cette concentration de l'image sur son foyer qui va générer à travers les lentilles l'image finale visible par l'oeil de l'observateur.
Beaucoup d’amateurs ou de débutants qui achètent leur premier télescope sont attirés par la capacité de grossissement du tube optique. Le grossissement maximum se calcule par une formule : G = F/f ; (F correspond à la focale en mm ; f correspond à la focale de l’oculaire en mm). Ainsi, pour un télescope de 130/900 équipé d’un oculaire de 3 mm, vous obtenez un grossissement de 300 fois. Cela est valable sur le papier, mais dans la pratique, mieux vaut prendre en compte des éléments complémentaires tels que les conditions météo, les turbulences atmosphériques, la pollution lumineuse, la qualité de l’instrument utilisé et bien d’autres paramètres. Le choix ne doit donc pas seulement passer par le diamètre du miroir et la recherche du plus fort grossissement possible. Ce qui pousse un astronome à choisir un gros télescope (gros diamètre) c’est la capacité à collecter la lumière. Plus on peut capter de la luminosité, plus il est possible d'apercevoir des astres de la sphère céleste difficilement perceptibles voir même invisibles à l'œil nu.
Le meilleur appareil serait donc celui qui a le plus gros diamètre ? Non pas exactement… Le choix du meilleur produit se fera en fonction de ce que vous voulez observer (le soleil, les planètes, les étoiles, les galaxies lointaines, etc..), d’où vous observez (en ville dans la pollution lumineuse, à la campagne, lors de sorties nocturnes en pleine montagne, etc..), de votre budget, de vos connaissances en astronomie etc... Faut-il choisir un télescope pas cher ou un matériel d'observation de pro ? Sans parler du prix d'achat, le meilleur des télescopes est celui qui correspondra le mieux à l’usage que vous souhaitez en faire, en termes de fréquence d’utilisation, de conditions d’utilisation et de manipulations.
Le tube optique n’est qu’un des éléments qui constituent l'appareil... Lorsqu’on choisit un télescope, il faut tenir compte de la monture (la partie mobile permettant d'orienter l'appareil). La qualité du trépied et de la monture est l’élément le plus important, car de cela dépendra la stabilité de l’ensemble et un parfait suivi de la rotation de la sphère céleste. En effet, avoir une bonne stabilité est primordial pour faire de bonnes observations visuelles et plus encore pour une activité d’astrophotographie.
Le choix d’un télescope professionnel ou d'un usage amateur reste très compliqué d’autant plus que vous trouverez de nombreuses marques proposées sur le marché de l’astronomie, telles que Sky-Watcher, Celestron Takahashi, Perl, etc… De plus, chacune de ces marques développent des conceptions de télescopes différentes : Télescope de Newton, Schmidt-Cassegrain, Maksutov-Cassegrain, Ritchey-Chrétien, etc… Il en va de même pour les montures équatoriales ou azimutales qui se déclinent en différents modèles : EQ1, EQ3-2, NEQ5, AZ-EQ5 NEQ6, AZ-EQ6, ainsi que de nombreux accessoires comme les filtres (filtre lunaire, filtre solaire, etc...)
Pour le débutant, il est souvent compliqué de savoir de quel type de monture doit-on équiper son appareil...
La monture azimutale est de loin la plus simple et permet tout simplement de déplacer sa lunette astronomique de la gauche vers la droite (l'azimut) ainsi qu'en élévation (du bas vers le haut). La monture équatoriale plus complexe et évidemment plus lourde à mettre en oeuvre permet de suivre le déplacement d'un astre lors de son parcours céleste. Cette fonction est évidemment plus adaptée pour le suivi d'un objet céleste éloigné de la terre.
La monture Dobson : Du nom de son inventeur, la monture Dobson est à la fois simple et économique particulièrement adaptée aux jeunes ou aux débutants...
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Il faut comprendre que les objets célestes ont toujours fascinés l'homme depuis la nuit des temps... Notre lune satellite bien évidemment particulièrement mystérieuse, les objets célestes de notre système solaire (Mars, Saturne, Jupiter...), mais aussi ces millions d'étoiles éloignées qui composent notre Voie Lactée et dont la plupart sont même visibles à l'oeil nu. C'est que notre Galaxie est déjà riche de milliards de planètes et d'étoiles dont certaines sont aujourd'hui bien identifiées, Orion, le nuage de Magellan, Arcturus, l’étoile très brillante de la Grande Ourse, grâce à l'inventivité et au génie des premiers astronomes parfois seulement équipés d'une simple lunette astronomique rudimentaire équipée de lentilles de tout petit diamètre..
Sans pouvoir citer en détails tous ces précurseurs et ces scientifiques, il est inconcevable de ne pas parler de quelques grands noms :
Sans conteste, le cerro Paranal situé dans le désert d'Atacama au Chili est considéré comme le meilleur spot d'observation astronomique au monde... Grâce à sa position géographique et à son extrême pureté du ciel (absence de pollution et de luminosité parasite, etc.), il a été choisi par les grandes organisation scientifiques (ESO, Nasa) pour accueillir de nombreux programmes d'observation du ciel du type VLT ou le projet Prima DDL du CNRS... Grace aux résolutions (détails d'image) de plus en plus grandes, plus aucun objet céleste proche de notre système solaire (de quelques millions d'années lumières) n'aura de secrets pour nous dans les années futures.
Mais heureusement pour les observateurs amateurs, il est tout à fait possible de rester en France pour faire de belles observations... Le Pic du Midi de Bigorre dans les Pyrénées par exemple fait partie des spots d'observation de prédilection pour astronomes amateurs ou expérimentés. Le site est maintenant labellisé « Réserve Internationale de Ciel Étoilé » de France.
Paris et la région parisienne reste plus compliqués pour permettre de belles découvertes d'objets stellaires... Il est néanmoins possible d'observer les étoiles filantes depuis la Butte Monmartre (Paris 18ème), le parc des Buttes-Chaumont (Paris 19ème) ou l'Observatoire de Meudon dans les Hauts-de-Seine
